Deborah KERR

Né le 30 septembre 1921 à Hillhead, Ecosse

Décédée le 16 octobre 2007 à Botesdale, Suffolk, Angleterre

Non de Naissance : Deborah Jane Kerr-Trimmer

© Collection Marlène PILAETE

BIOGRAPHIE :

Deborah Kerr naît en Ecosse le 30 septembre 1921.

Elle débute à l’écran en 1940 et est bientôt choisie pour incarner l’héroïne de «Les naufragés de la vie» (1941), adaptation d’un célèbre best-seller de l’époque, dont avait été également tirée une pièce de théâtre, qui avait fait connaître Wendy Hiller en 1934.

Désormais promue vedette, elle est, par la suite, l’interprète de, entre autres, «Le chapelier et son château» (1942), «Colonel Blimp» (1943), «Entracte au mariage» (1945), «l’étrange aventurière» (1946), «Le narcisse noir» (1947), …

Elle continue ensuite son parcours de star à Hollywood avec, notamment, «Marchands d’illusions» (1947), «Edward, mon fils» (1949), «Les mines du Roi Salomon» (1950), «Quo Vadis» (1951), «Le prisonnier de Zenda» (1952), «La femme rêvée» (1953), «Le roi et moi» (1956), «Thé et sympathie» (1956), «Dieu seul le sait» (1957), «Elle et lui» (1957), «Tables séparées» (1958), «Horizons sans frontières» (1960), «La nuit de l’iguane» (1964), «Les inséparables» (1965), «L’arrangement» (1969), …

Actrice à la personnalité cinématographique généralement délicate, distinguée et plutôt réservée, elle étonne tout le monde avec le rôle très sensuel qu’elle tient dans «Tant qu’il y aura des hommes» (1953).

La scène du baiser passionné qu’elle échange sur la plage avec Burt Lancaster marque alors les esprits.

Le cinéma anglais fait encore appel à elle pour «Vivre un grand amour» (1955), «Ailleurs l’herbe est plus verte» (1960), «Les innocents» (1961), «Le mystère des treize» (1966) et «Prudence et la pilule» (1968).

Elle tourne en outre les co-productions anglo-américaines «La lame nue» (1961), «Mystère sur la falaise» (1964) et «Casino Royale» (1967).

Dès 1970, constatant que l’orientation générale que prend le Septième Art ne correspond plus à ses aspirations, elle abandonne le cinéma.

Elle n’y reviendra qu’à une seule occasion, pour «The Assam Garden» (1985).

Ajoutons encore que, durant sa carrière, Deborah Kerr se produit aussi à la télévision et au théâtre.

Dans ce dernier domaine, elle reçoit notamment une nomination aux Tony Awards pour sa création à Broadway de la pièce «Thé et sympathie» en 1953.

Atteinte de la maladie de Parkinson, elle décède le 16 octobre 2007. Très affecté par sa disparition, son époux, l’écrivain et scénariste Peter Viertel, ne lui survivra qu’une vingtaine de jours.

© Marlène PILAETE pour Les Gens du Cinéma (02 mai 2008)

FILMOGRAPHIE :

1940 o Espionne à bord (Contraband / Blackout) de Michael Powell

avec Conrad Veidt

• Seulement apparition

1941 o Major Barbara de Gabriel Pascal

avec Robert Morley

o Les naufragés de la vie (Love on the dole) de John Baxter

avec Clifford Evans

o Penn of Pennsylvania / Courageous Mr. Penn de Lance Comfort

avec Edward Rigby

1942 o Le chapelier et son château (Hatter’s castle) de Lance Comfort

avec Emlyn Williams

o La revanche (The day will down / The avengers) de Harold French

avec Hugh Williams

1943 o Colonel Blimp (The adventures of Colonel Blimp) de Michael Powell et Emeric Pressburger

avec Anton Walbrook

1945 o Entracte au mariage (Perfect strangers / Vacation from marriage) d' Alexander Korda

avec Robert Donat

1946 o L’étrange aventurière / Le carnet secret (I see a dark stranger / The adventuress) de Frank Launder

avec Trevor Howard

• Prix NYFCC de la meilleure actrice par le cercle des critiques de cinéma de New York, USA

o Le narcisse noir / Ames en détresse (The black narcissus) de Michael Powell et Emeric Pressburger

avec David Farrar

• Prix NYFCC de la meilleure actrice par le cercle des critiques de cinéma de New York, USA

1947 o Marchands d’illusions (The hucksters) de Jack Conway

avec Clark Gable

o Quand vient l’hiver (If winter comes) de Victor Saville

avec Walter Pidgeon

1949 o Edward, mon fils (Edward, my son) de George Cukor

avec Spencer Tracy

o J’ai trois amours (Please believe me) de Norman Taurog

avec Peter Lawford

1950 o Les mines du roi Salomon (King Salomon’s mines) d' Andrew Marton et Compton Bennett

avec Stewart Granger

1951 o Quo Vadis ? de Mervyn LeRoy

avec Robert Taylor

o Tonnerre sur le temple (Thunder in the East) de Charles Vidor

avec Charles Boyer

1952 o La femme rêvée (Dream wife) de Sidney Sheldon

avec Cary Grant

o Le prisonnier de Zenda (The prisoner of Zenda) de Richard Thorpe

avec James Mason

1953 o La reine vierge (Young Bess) de George Sidney

avec Charles Laughton

o Jules César (Julius Caesar) de Joseph L. Mankiewicz

avec Marlon Brando

1954 o Tant qu’il y aura des hommes (From here to eternity) de Fred Zinnemann

avec Montgomery Clift

o Vivre un grand amour (The end of the affair) d' Edward Dmytryk

avec Van Johnson

1955 o Un magnifique salaud (The pround and profane) de George Seaton

avec William Holden

1956 o Le Roi et moi (The King and I) de Walter Lang

avec Yul Brynner

• Golden Globe de la meilleure actrice de cinéma catégorie musical ou comédie, USA

o Thé et sympathie (Tea and sympathy) de Vincente Minnelli

avec Leif Erickson

1957 o Une sacrée bordée / Embrasse-la pour moi (Kiss them for me) de Stanley Donen

avec Ray Walston

• Seulement voix – Non créditée

o Elle et lui (An affair to remember) de Leo McCarey

avec Cary Grant

o Dieu seul le sait / La chair et l’esprit (Heaven knows, Mr. Allison) de John Huston

avec Robert Mitchum

• Prix NYFCC de la meilleure actrice par le cercle des critiques de cinéma de New York, USA

1958 o Bonjour tristesse d' Otto Preminger

avec David Niven

o Tables séparées (Separate tables) de Daniel Mann

avec Rita Hayworth

o Le voyage (The journey) d' Anatole Litvak

avec Jason Robards Jr.

1959 o J’ai épousé un français (Count your blessings) de Jean Negulesco

avec Maurice Chevalier

o Un matin comme les autres (Beloved infidel) de Henry King

avec Gregory Peck

1960 o Horizons sans frontières (The sundowners) de Fred Zinnemann

avec Peter Ustinov

• Prix NYFCC de la meilleure actrice par le cercle des critiques de cinéma de New York, USA

o Ailleurs l’herbe est plus verte (The grass is greener) de Stanley Donen

avec Burt Lancaster

1961 o La lame nue (The naked edge) de Michael Anderson

avec Gary Cooper

o Les innocents (The innocents) de Jack Clayton

avec Michael Redgrave

1962 o Mystère sur la falaise (The chalk garden) de Ronald Neame

avec John Mills

1963 o La nuit de l’iguane (The night of the iguana) de John Huston

avec Richard Burton

o CM On the trail of the iguana de Ross Lowell

avec John Huston

• Seulement apparition

1964 o Les inséparables / Comment marier sa femme (Marriage on the rocks) de Jack Donohue

avec Dean Martin

1965 o Le mystère des treize (Eye of the devil / Thirteen) de Jack Lee Thompson

avec David Hemmings

1966 o Casino Royale de John Huston, Ken Hughes, RobertParrish, Val Guest et Joe McGrath

avec Orson Welles

1967 o Prudence et la pilule (Prudence and the pill) de Ronald Neame et Fielder Cook

avec Keith Mitchell

1969 o Les parachutistes arrivent (The gypsy moths) de John Frankenheimer

avec Gene Hackman

o L’arrangement (The arrangement) d' Elia Kazan

avec Kirk Douglas

1984 o The Assam garden de Mary McMurray

avec Alec McCowen

1991 o DO Preminger: Anatomy of a filmmaker de Valerie A. Robins

avec Joseph L. Mankiewicz

• Seulement apparition

AUTRES PRIX :

· Prix Pomme d’Or de l’actrice la plus coopérative aux Golden Apple Awards, USA (1956)

· Prix de la star féminine la plus populaire par les Photoplay Awards, USA (1957)

· Golden Globe de la star féminine favorite dans le monde, USA (1959)

· Oscar d’Honneur aux Academy Awards, USA (1994)